À propos de l’événement
Le 13 mars 2018, Votepour.ca a rassemblé une centaine d’acteur·trices des quatre coins du Québec ayant des points de vue variés sur ce qu’est l’acceptabilité sociale.
Professionnel·les du milieu municipal, représentant·es d’institutions publiques, expert·es, promoteurs, organismes locaux et associations citoyennes (tables, conseils, comités, etc.) ont été conviés à découvrir et à discuter des différentes expériences de l’acceptabilité sociale et des bonnes pratiques pour la favoriser.
Pourquoi organiser un Forum?
Après 15 000 contributions citoyennes en quelques années seulement, Votepour.ca constatait que malgré l’existence de plusieurs bonnes approches pour favoriser l’acceptabilité sociale, encore faut-il savoir comment mettre en place les conditions idéales pour y arriver, comprendre les principes de bases et savoir quand utiliser telle ou telle autre méthode.
Un autre constat de nos premières années de travail saute aux yeux. À force de discuter avec élu·es, professionnel·les, citoyen·nes, organismes locaux et le milieu de la recherche, nous constatons que chacun·e conçoit l’acceptabilité sociale, et les façons de l’atteindre, bien différemment. Les perspectives sont multiples, diverses, parfois opposées.
Au moment où le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) se dotait d’orientations quant à l’acceptabilité sociale, que le Secrétariat à l’accès à l’information et à la réforme des institutions démocratiques adoptait un Cadre de référence sur la participation publique et que de nouvelles formes de participation publique émergeaient par le billet de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, débattre de l’acceptabilité sociale et de ses différentes perspectives nous semblait opportun et essentiel.
Considérant que la notion d’acceptabilité sociale est transversale et ne se limite pas qu’à un domaine d’activités, nous croyons qu’elle doit s’articuler de façon cohérente dans l’ensemble du développement de nos territoires. Heureusement, le Forum nous a permis de constater que plusieurs points communs existent, qu’on soit un ministère, une municipalité, un organisme, un· citoyen·ne ou un·e élu·e.